Cours AS/FR 4150 6.0: Initiation au français canadien / Introduction to Canadian French
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Résultats du test #1
Résultats du test #2
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Corrigé du test #1
Corrigé du test #2
Corrigé du test #3
Corrigé du test #4
Corrigé du test #5
Format du test #1:
– Le test vaut 50 points. Sa durée est de 50 minutes et les questions, relativement précises, exigent des réponses relativement précises. Il est fortement conseillé de réfléchir AVANT de venir au test, le temps de réflexion en salle de classe sera forcément réduite!
N.B. Jusqu’à 5 points seront attribués à la qualité de votre français écrit, selon le barème suivant: 5 = Super; 4 = Bonne; 3 = Adéquate; 2 = Passable; 1 = Laisse à désirer
Dans le menu…
Q. 1 (6 points) Identifiez, dans les phrases NON STANDARDS qui suivent:
a) deux caractéristiques phonétiques FQ ou FP (suggérées ou non par l’orthographe)
b) deux particularités lexicales FQ ou FP (p. ex., amérindianisme, régionalisme, néologisme, archaïsme, anglicisme, canadianisme, etc.)
c) deux traits morphosyntaxiques FQ ou FP
Q. 2 (6 points).Ensuite, retenez un trait dans chaque catégorie (phonétique, lexicale, morphsyntaxique) et fournissez-en un petit commentaire explicatif
Q. 3 (16 points). Identifiez l’auteur et le titre du texte dont les huit citations suivantes sont tirées (1 point pour l’auteur, 1 point pour le titre = 16 points).
Q. 4. (8 points) Ensuite, choisissez une seule des citations ci-dessus et exposez brièvement la thèse centrale l’auteur ou les principales idées présentées dans son article.
Q. 5. (9 points) Dictée: Remplissez les tirets d’après le document sonore que vous entendrez
– Total: 50 points. Durée du test 50 minutes. Bonne chance à toutes et tous!
Format du test #2:
Valeur du test: 30% de la note de l’année
Partie A (50 points) à faire en classe (une heure 15 minutes maximum)
Q. 1 Dictée (10 points). Remplissez les tirets en respectant l’orthographe conventionnelle, dans la mesure du possible.
Q. 2 Identifiez, dans la phrase NON STANDARD qui suit:
a) une caractéristique phonétique FQ ou FP
b) une particularité lexicale FQ ou FP (p. ex., amérindianisme, régionalisme, néologisme, archaïsme, anglicisme, canadianisme, etc.)
c) un trait morphosyntaxique FQ ou FP
d) un trait discursif (marque du déroulement du discours: ouverture, fermeture, continuité, rupture, réserve, changement d’orientation, etc.)
– 1 point par réponse = 4 points
– Ensuite, fournissez un petit commentaire explicatif à chaque trait que vous aurez retenu (2 points par réponse X 4 = 8 points)
Q. 3 (10 points). Utilisez dix d’entre les mots ou expressions donnés de façon à montrer que vous en comprenez parfaitement la signification canadienne (choix de 10 sur une bonne trentaine)
Q. 4 (5 X 2 points par réponse = 10 points). Expliquez brièvement le thème central de chacun des textes (articles ou chapitres de livre) suivants (5 titres, aucun choix)
Q. 5 (8 points) note à développement concernant la nature de la langue québécoise.
Partie B (50 points), à faire chez soi
- Vous êtes invité à l’Université René Descartes à Paris où vous devrez présenter lundi prochain deux topos à un groupe de jeunes intellectuels ne sachant absolument rien du français canadien. Choisir vos deux thèmes parmi les quatre qui suivent (20 points par réponse X 2 = 40 points).
- Nota bene: En plus, 10 points seront accordés globalement à la qualité de votre expression écrite dans les deux parties du test, selon le barème que voici: 10 = plus rien à demander, 9 = excellente, 8 = très bonne, 7 = assez bien, 6 = passable, 5) = laisse à désirer, 4 = faible, entre 3 et 1 = «Bonguieu, c’pas creyable!»
- Et bonne chance à toutes et tous!
Format du test #3 (Valeur du test #3: 15% de la note totale)
Q. 1 (5 points) Reliez le nom de l’auteur et le titre du texte à la citation, en plaçant la lettre pertinente sur le tiret qui précède la citation.
Q. 2 Lexique populaire (10 points). Utilisez dix d’entre les mots ou expressions suivants dans une phrase qui prouve que vous comprenez la signification spécifiquement canadienne. Les mots et expressions sont tirés des monologues Deschamps et des documents ÉF depuis le dernier test.
Q. 3 (10 points) Transformez les cinq phrases suivantes en français standard.
Q. 4 (15 points). Pour trois (=3!) d’entre les textes suivants, identifiez trois points que vous jugez essentiels à retenir. Ensuite, pour chaque texte, commentez en détail un seul des points retenus.
Q. 5 Question à faire chez soi. (5 x 2 =10 points). Trouvez et commentez dans le texte suivant les traits demandés (un trait par catégorie). Cette question a été distribuée en classe le 14 mars; d’autres copies sont disponibles auprès de ma porte N735 Ross; votre réponse à la question 5 doit être remise au professeur au moment du test #3, le 28 mars. Pas d’extensions, s.v.p.!
Bonne chance à tous et chacun-e!
Format du test #4 (valeur 30% de la note totale)
- Nota bene: 10 points seront attribués globalement à la qualité du votre français écrit, selon le barème suivant: 10 = incroyable, 9 = excellente, 8 = très bonne, 7 = bonne, 6 = satisfaisante, 5 = passable, 4 = laisse à désirer, 3 = faible, 2 = mal amanché, 1 = «pas creyab’!»
- (4 points par réponse x 4 = 16 points)
- Identifiez, dans le texte populaire qui suit:
- (4 points par réponse x 4 = 16 points)
- UNE caractéristique phonétique FQ ou FP (suggérée ou non par l’orthographe)
- UNE particularité lexicale ou sémantique FQ ou FP (p. ex., amérindianisme, régionalisme, néologisme, archaïsme, anglicisme, anti-anglicisme, canadianisme, acadianisme, cajinisme, etc.)
- UN particularité morphosyntaxique FQ ou FP
- UN trait discursif FQ ou FP
- Pour chaque trait retenu, fournissez un commentaire explicatif.
- (4 points) Commentez l’une ou l’autre des citations suivantes (s.v.p., pas les deux!!):
- (20 points). Choisissez UN SEUL des chapitres de Denis Dumas dont la liste paraît ci-dessous.
- Ensuite, en vous servant d’exemples appropriés, dégagez-en les perspectives les plus importantes sur les plans de:
- la phonétique
- les registres (= niveaux de langue)
- l’influence du français normatif
- la variation sociale, régionale et/ou historique
- Enfin, expliquez en quoi l’analyse de Dumas serait meilleure (ou pire) que celle d’Ostiguy et Tousignant, dans le(s) chapitre(s) comparable(s) de leur ouvrage: Le français québécois: normes et usages.
- Chap. 1. «Qu’est-ce que tsu me dzis là?»
- Chap. 2. «Tout ce qui s’écrit oi»
- Chap. 3. «Pourquoi dit-on nous-autres et donne-moi-z-en?»
- Chap. 4. «Un l, deux ll, ou pas de l du tout?»
- Chap. 5. «Les trois mousquetaires qui ne sont que trois: i, u et ou»
- Chap. 6. «Baête comme dans bêêtise»
- Chap. 7. «Patte contre pâte, ou la fameuse affaire des deux a»
Format du test #5 (mes excuses, il n’y aura pas de test #5 cette année!)Nombre de A+ 0 (avec mes respectueuses félicitations) Nombre de A 4 (travail extraordinaire) Nombre de B+ 4 (très méritoire) Nombre de B 1 (méritoire avec promesse) Nombre de C+ 1 (très satisfaisant, vous n’êtes pas loin du B) Nombre de C 3 (satisfaisant, mais il faut remonter la pente) Nombre de D+ 1 (temps de rehausser ses chaussettes) Nombre de D 2 (vous pouvez mieux faire, je le sais bien…, vous aussi j’espère) Nombre de F 2 (fais gaffe les amis, c’est la zone de danger) Nombre de copies écrites: 18
Note moyenne: 67,1%
% d’étudiants ayant obtenu le statut «honours» 55,5%
% d’étudiants ayant obtenu le statut «ordinary» 33,4%
% d’étudiants au dessous de la barre 11,1%Nombre de A+ 3 (avec mes respectueuses félicitations) Nombre de A 3 (travail extraordinaire) Nombre de B+ 1 (très méritoire) Nombre de B 0 (méritoire avec promesse) Nombre de C+ 2 (très satisfaisant, vous n’êtes pas loin du B) Nombre de C 6 (satisfaisant, mais il faut remonter la pente) Nombre de D+ 1 (temps de rehausser ses chaussettes) Nombre de D 0 (vous pouvez mieux faire, je le sais bien…, vous aussi j’espère) Nombre de F 0 (fais gaffe les amis, c’est la zone de danger) Nombre de copies écrites: 16
Copies incomplètes: 1
Note médiane: 66,5%
Note moyenne: 74%
% d’étudiants ayant obtenu le statut «honours» 56,25%
% d’étudiants ayant obtenu le statut «ordinary» 43,75%
% d’étudiants en dessous de la barre 0%Nombre de A+ 4 (avec mes respectueuses félicitations) Nombre de A 2 (travail extraordinaire) Nombre de B+ 5 (très méritoire) Nombre de B 4 (méritoire avec promesse) Nombre de C+ 0 (très satisfaisant, vous n’êtes pas loin du B) Nombre de C 2 (satisfaisant, mais il faut remonter la pente) Nombre de D+ 0 (temps de rehausser ses chaussettes) Nombre de D 0 (vous pouvez mieux faire, je le sais bien…, vous aussi j’espère) Nombre de F 0 (fais gaffe les amis, c’est la zone de danger) Incomplet 0
Nombre de copies écrites: 17
Note médiane: 75%
Note moyenne: 77,8%
% d’étudiants ayant obtenu le statut «honours» 88%
% d’étudiants ayant obtenu le statut «ordinary» 12%
% d’étudiants en dessous de la barre 0%Nombre de A+ 3 (avec mes respectueuses félicitations) Nombre de A 4 (travail extraordinaire) Nombre de B+ 1 (très méritoire) Nombre de B 1 (méritoire avec promesse) Nombre de C+ 1 (très satisfaisant, vous n’êtes pas loin du B) Nombre de C 5 (satisfaisant, mais il faut remonter la pente) Nombre de D+ 0 (temps de rehausser ses chaussettes) Nombre de D 1 (vous pouvez mieux faire, je le sais bien…, vous aussi j’espère) Nombre de F 0 (fais gaffe les amis, c’est la zone de danger) Nombre de copies écrites: 17
Note médiane: 76%
Note moyenne: 74,18%
% d’étudiants ayant obtenu le statut «honours»: 58,8%
% d’étudiants ayant obtenu le statut «ordinary»: 41,2%
% d’étudiants en dessous de la barre: 0 %
Résultats du test #5:
Je regrette, mais il n’y a pas de test #5 cette année!Nombre de A+ x (avec mes respectueuses félicitations) Nombre de A x (travail extraordinaire) Nombre de B+ x (très méritoire) Nombre de B x (méritoire avec promesse) Nombre de C+ x (très satisfaisant, vous n’êtes pas loin du B) Nombre de C x (satisfaisant, mais il faut remonter la pente) Nombre de D+ x (temps de rehausser ses chaussettes) Nombre de D x (vous pouvez mieux faire, je le sais bien…, vous aussi j’espère) Nombre de F x (fais gaffe les amis, c’est la zone de danger) Incomplet x
Nombre de copies écrites: x
Note médiane: x
Note moyenne: x
% d’étudiants ayant obtenu le statut «honours»: x
% d’étudiants ayant obtenu le statut «ordinary»: x
% d’étudiants en dessous de la barre: x
% d’incomplet: x
Corrigé du test #1: le mercredi 25 octobre 2000
Nota bene: 5 points seront attribués pour la qualité du français écrit, selon le barème suivant: 5 = Super, 4 = bonne, 3 = adéquate, 2 = passable, 1 = laisse à désirer- (6 points) Identifiez, dans les phrases NON STANDARDS qui suivent:
- deux caractéristiques phonétiques FQ ou FP (suggérées ou non par l’orthographe)
- deux particularités lexicales FQ ou FP (p. ex., amérindianisme, régionalisme, néologisme, archaïsme, anglicisme, canadianisme, etc.)
- deux traits morphosyntaxiques FQ ou FP *(1 point par réponse)
Phrases non standards:
- – Tabarnouche, cinq-z-enfants tannants, parle-moi-z-en pas, ça fait du train, ça l’a pas de bon sens!
- – Faque les gars eux-autres y partent chacun de leu’ bord, t’seuls, t’sais….
- – J’ai-tu jamais expliqué comment faire des bords de pantalons? Faut faire ça avec soin.
Deux traits phonétiques Deux traits lexicaux Deux traits morphosyntaxiques a) t’seuls, t’sais a) tannants a) eux-autres b) y partent b) tabarnouche b) X faut faire ça c) cinq-z-enfants c) faque… c) J’ai-tu jamais expliqué… - Ensuite, retenez un trait dans chaque catégorie, et fournissez-en un petit commentaire explicatif (2 points par réponse x 3 = 6 points)
Un trait phonétique: (précisez, s.v.p.)
Commentaire explicatif: cinq-z-enfants. Puisqu’on fait la liaison en -z- dans deux enfants, trois enfants, six/dix enfants, on a tendance par habitude (et par analogie) à ajouter le phonème [z] aux autres chiffres (comme cinq-z-enfants, sept-z-enfants). Ajoutons que cette consonne de liaison est en même temps une marque de pluralité normale à l’intervocalique, comme dans les amis, mes enfants, leurs autos, etc.Un trait lexical: (précisez, s.v.p.)
Petit commentaire explicatif: tannant(s). Bien qu’on utilise le verbe tanner au présent de l’indicatif en français européen (p. ex., «Il nous tanne avec ses histoires», l’usage du mot tannant comme adjectif signifiant «irritant, agaçant, embêtant» n’appartient qu’au français québécois. Tannant est donc un régionalisme ou un canadianisme.Un trait morphosyntaxique: (précisez, s.v.p.)
Petit commentaire explicatif: Faut faire ça… En français québécois, on fait souvent économie des pronoms sujets. Dans cet exemple, on a fait économie du pronom impersonnel «il». C’est un exemple de l’apocope d’une syllabe initiale. En même temps, il faut souligner que ce phénomène se présente surtout dans les structures impersonnelles (fait froid, n’est-ce pas?) où le pronom il est sémantiquement vide et ne veut absolument rien dire. Le trait est morphosyntaxique en ce sens que le FS insiste pour imposer un sujet (nom ou pronom) avec tous les verbes, qu’ils soit personnels ou impersonnels. La grammaire est donc en question.
De telles expressions impersonnelles n’avait pas de pronom sujet ni en latin ni en ancien français, ni de nos jours, en italien. En comparaison, l’anglais et l’allemand, langues germaniques, insistent pour insérer un «dummy subject» vide de sens dans les formules comparables, p. ex., It is raining. Es regnet.- Identifiez l’auteur et le titre du texte dont les citations suivantes sont tirées (2 points par réponse = 16 points).
Citation 1: Pendant de longues périodes, la différenciation va l’emporter sur l’affirmation de soi, ce sont des temps de replis, de conservatisme et d’isolement. À d’autres époques — et singulièrement aujourd’hui— c’est l’affirmation de soi qui prédomine. On peut dire que c’est la prédominance de l’un ou l’autre axe — différenciation ou affirmation de soi — qui va caractériser les périodes de conservatisme ou de créativité.
Nom de l’auteur et titre du texte: Marcel Rioux, «Se différencier, se définir et s’affirmer»Citation 2: Une bonne moitié des francophones du Québec sont déchirés entre deux loyautés: celle qu’on pourrait appeler une loyauté fonctionnelle qui leur fait endosser les objectifs économiques libéraux de l’Amérique du Nord, auxquels ils ont le sentiment de devoir leur niveau de vie élevé, mais qui sont relativement étrangers par la langue, la religion et les valeurs sociales et culturelles, et celle qu’on pourrait appeler une loyauté viscérale à leur langue et à leur culture d’origine….
Nom de l’auteur et titre du texte: Gilles Bibeau, «Le français québécois: évolution et état présent»Citation 3: Il serait aberrant de s’interdire par parti pris l’usage du langage soigné ou du langage populaire. On n’a pas à se confiner au grenier ou au sous-sol quand on habite une maison à plusieurs étages. Nom de l’auteur et titre du texte: Laurent Santerre, «Le français québécois: langue ou dialecte?»
Citation 4: Et n’oublions pas que le français québécois n’est pas l’équivalent du joual; le joual fait partie du québécois, mais les mots suivants, qui d’après les puristes sont du français joualisant «honteux, aberrant, et abominable…,» sont du français québécois que j’appellerais personnellement “standard”: autoneige pour scooter des neiges; souffleuse à neige pour fraiseuse; fèves au lard pour haricots au four, etc. Nom de l’auteur et titre de l’article: Donald Smith, «Pour l’établissement d’une norme québécoise dans l’enseignement du français»
Citation 5: Les grandes langues de communication sont forcément emprunteuses, ne serait-ce qu’à cause de l’échange des idées et des choses.
Nom de l’auteur et titre du texte: Jean Darbelnet, «Aperçu du lexique franco-canadien»Citation 6: Le français parlé au Québec, comme toute autre variété de français, comporte différents registres. En d’autres mots, le français québécois n’offre pas qu’un usage, mais plusieurs.
Nom de l’auteur et titre du texte: Luc Ostiguy et Claude Tousignant, Le français québécois: normes et usages, «Introduction»Citation 7: Le «e» caduc constitue l’une des voyelles les plus volatiles du français parlé au Québec et ailleurs.
Nom de l’auteur et titre du texte: Luc Ostiguy et Claude Tousignant, Le français québécois: normes et usages, «Le e caduc»Citation 8: Comprendre ou ne pas comprendre… ce n’est pas toujours une affaire de langue.
Nom de l’auteur et titre de l’article: Roch Carrier, «C’est pas comme à Paris, mais…»- (8 points) Ensuite, choisissez une seule des citations ci-dessus et exposez brièvement la thèse centrale l’auteur ou les principales idées présentées dans son article (8 points ). Prière de préciser le numéro de la citation que vous commentez…
Je reproduis ci-dessous deux de vos réponses, avec cependant de très légères retouches.
Citation 7: On remarque en français parlé au Québec (plus qu’en français standard) des situations qui influencent la prononciation du «e caduc». La prononciation de cette voyelle dépend donc du registre de la langue, du débit, de la position du «e» dans un mot ou groupe de mots et des consonnes qui l’entourent. On remarque que plus le registre s’approche du niveau familier, plus le «e» a tendance à tomber. De plus, on prononce plus souvent «e» lorsqu’on parle à une vitesse d’élocution plus lente (comme le font les lecteurs de nouvellees à la télévision (niveau plus soutenu).
Par ailleurs, on remarque que le «e» est prononcé lorsqu’il termine une syllabe accentuée (comme dans regarde-le, achète ce livre) et lorsqu’ il est placé dans une syllabe qui suit un verbe (comme dans Prends-le pas!) . Par contre, le «e» caduc tombe dans les contextes où deux voyelles se rencontreraient (comme dans *le arbre, *le ami) s’il demeurait. En étudiant le «e« caduc, on doit aussi se souvenir de la loi des trois consonnes, qui ne tolère pas que trois consonnes se suivent. C’est alors pour cette raison que le «e» ne tombe pas lorsque deux consonnes le précèdent et une seule consonne le suit (par exemple: exactement, parlement).
De plus, on constate que le «e» est prononcé devant un h aspiré (le haricot, le héros) et lorsqu’il précède les consonnes [Rj] et [lj] (comme dans nous serions et relier). Enfin, on dit que le «e» caduc est prononcé lorsqu’il suit une consonne occlusive (p, t, k, d, etc…) et tombe lorsqu’il suit une consonne constrictive (f, s, z etc…). Prenons par exemple peser, querelle, devoir (shwa après occlusive) ets(e)maine, ch(e)veux, f(e)nêtre (shwa après constrictive).
Il existe sans doute d’autres contextes linguistiques qui agissent sur le «e» caduc, mais cette brève analyse suffit pour sensibiliser les gens face aux différentes situations qui existent et qui influencent la prononciation [= le maintien ou la chute] de cette voyelle. En conclusion, il est important de noter que le phénomène du «e» caduc ne dévalorise pas le français et passe souvent inaperçu!Citation 8: L’article «C’est pas comme à Paris, mais…» par Roch Carrier traite des attitudes envers le français québécois. En utilisant des personnages comme la Dame rousse, il se concentre sur l’ignorance autour de nous en ce qui concerne nos façons de juger la qualité du français. Il explique d’abord des généralisations négatives mais néanmoins populaire [relatives au] français québécois comme une langue argotique et inauthentique, trop éloignée du «vrai» français de France.
Carrier se fâche en entendant l’anecdote de la Dame rousse, qui représente les interlocuteurs ignorants anglais ou étrangers, qui attribuent leur difficultés de compréhension aux «bizarres particularités» du français québécois. Il fait un parallèle entre le français de France et de Québec [d’un côté] et l’anglais de Grande-Bretagne et du Canada [de l’autre]. S’il s’agit du même genre de phénomène, pourquoi est-ce qu’on voit le français québécois si défavorablement.
Un autre point important est le grand effort que fait le narrateur pour défendre sa langue. Sa fierté représente la lutte des Québécois pour protéger leur langue et la faire respecter par le reste du monde. Aussi, d’autres facteurs tels que l’éducation, les intérêts politiques et l’ignorance causent les difficultés de se comprendre.- (9 points) Dictée: Remplissez les tirets d’après le document sonore que vous entendrez. Texte: «L’accession au monde des affaires»
Bien… ce qui s’est fait, bien l’éveil qui s’est fait, j’ai l’impression, euh… dès qu’on a pris conscience qu’à un moment donné, il y avaitd’autre(s) chose(s) que d’être… l’employé d’une compagnie anglophone à titre de…, je (ne) sais pas moi…, de petit surintendant ou… contremaître… et puis… ensuite bien les cr… les institutions d’enseignement […] et puis les familles les plus fortunées du temps ou les plus à l’aise…, bien, envoyaient euh… euh… leurs garçons — les filles, ben ça,on n’en parlait pas, hein, c’était l’école ménagère puis pour euh… devenir de bonnes mères de familles plus tard — mais… les garçons allaient euh … faire le cours classique, et quelques-uns le cours commercial du temps pour devenir commis de banque.
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Corrigé du test #5 (Mes excuses…, il n’y aura pas de test #5 cette année)Et, en fin de parcours, joyeux printemps à toutes et tous!