FAQ2

FAQ: Foire aux questions / Frequently Asked Questions

Question: Est-ce ça prend beaucoup de temps, composer et afficher des notes sur Internet? Réponse: Oui!

Question: Alors, pourquoi le faites-vous? 
Réponse:
1) Pour donner à mes étudiants un ensemble de ressources en langue et linguistique françaises
2) J’ai voulu vous fournir un point d’entrée dans l’espace virtuel de la francophonie; des ressources informatives que vous pourrez consulter à l’avenir
3) J’ai la conviction que la maîtrise des communications électroniques est devenue aussi importante que celles de lire et écrire, compter et raisonner
4) Pour souligner que l’apprentissage de n’importe quelle matière n’est pas contraint par une simple présence physique en salle de classe
5) Parce que la vie est faite d’adaptations constantes


– Vos questions…, mes réponses 
–  Voici ma réponse à une personne qui cherchait plus de commentaires «feedback» par rapport à ses réponses aux «questions à développement»…
    J’ai bien relu vos réponses aux trois premières questions (développement de thèmes). En général, je cherche un équilibre entre l’abstraction théorique et l’analyse concrète d’exemples. Les exemples devraient être bien choisis et examinés en suffisamment de détail pour permettre d’en tirer une conclusion (logique), p. ex. «Il faut étudier les mots français ET par leur forme ET par leur sens».
    Vous devriez également persuader le lecteur ou interlocuteur que votre conclusion découle naturellement de l’étude des exemples (vos données ou matières premières). Ne pas prendre pour acquis que le lecteur sait et comprend tout, sans que vous ayez à offrir des explications ou éclaircissements.
    Au minimum, vous devriez montrer que vous êtes capable d’illustrer une généralité, une hypothèse, ou une théorie, par le choix d’exemples convenables, et de préférence vous expliquerez en quoi les exemples appuient la généralité. Autrement dit, une réponse ne devrait pas être: a) une série d’exemples sans analyse, ou b) un ensemble de généralités sans exemples.
    En ce qui concerne vos réponses à vous, la première (#1) reste au niveau de l’abstraction et des généralités, alors que vous auriez pu préciser et examiner quelques problèmes de morphologie, de lexicologie, dérivation et composition, classement en familles, etc.. Parfois cette même réponse verse dans le vague; pour comble, vous n’offrez aucun exemple. À la relecture, je trouve la note originale un peu «généreuse».
    Au point de vue de l’équilibre abstrait ~ concret, théorie ~ pratique votre réponse à la question #5 est nettement meilleure. Quant à #4, elle se trouve à  mi-chemin entre la première et la dernière: les catégories d’analyse sont là, les exemples aussi. Ce qu’on pourrait souhaiter, c’est une analyse plus détaillée des exemples, ce qui pourrait fonder une conclusion, par exemple, «la redondance lexicale, la pluralité des sens et l’imprécision sémantique sont des caractéristiques constantes du lexique français, et il faut situer les mots en contexte (linguistique et communicative) pour qu’ils soient capables d’exprimer un sens exact».

– Question: Comment puis-je obtenir des accents dans mes courriels et autres applications? 
– Réponse:  Si tu es au Centre multimédias, tu tapes ‘ suivi de la lettre e et voilà… é
– Ou bien tu tapes ` suivi de la lettre a, et voilà!
– Ou bien tu tapes ” suivi de la lettre e et tu auras… Noël (fête que j’aime beaucoup!)
– Ou encore tu tapes ^ suivi de e et tu obtiens: les fêtes de Noël.
– Pour l’espagnol, par exemple, tu tapes ~ suivi de n… et tu es en España!
– Même procédure pour les majuscules!
– Et si tu veux l’apostrophe, tu tapes ‘ suivi d’un espace.
– Et si, par hasard, tu veux configurer ton propre clavier de façon à produire les accents chez toi, cliquez ici.
– P.S. Fais-le savoir à d’autres!

Question: Que veut dire le terme «vocabulaire motivé»?
    Réponse: Il s’agit des réseaux de sens qui relient des sous-ensembles du lexique. Cette parenté est faite de relations de forme ou de morphologie (p. ex., un ensemble de mots qui partage une même base lexicale, soit crev-, crever, crevasse, crevaison, crevure), de relations de sens (p. ex., tous les termes qui partagent un ou plusieurs sèmes: terrible, horrible, effrayant, épouvantable…), ou de relations étymologiques (p. ex., tous les vocables qui partagent une même origine, un même étymon dans la langue de départ: légal et loyal < Lat. legalem; fragile et frêle < Lat. fragilem).
    Les termes motivés sur le plan sémantique sont généralement plus «transparents» que les termes sans motivation apparente, dits «opaques». Ainsi, les termes de la série en crev- sont plus transparents (on pourrait même en deviner le sens) que le mot aléatoire, dont les rapports avec d’autres mots français ne sautent ni aux yeux ni aux oreilles. La dérivation est apparentée à la motivation en ce sens que tous les termes dérivés d’une seule et même base lexicale risquent fort d’être motivés et transparents (je vous renvoie toujours à l’exemple de la série en crev-.

Question: J’ai lu et relu «Vocabulaire motivé et vocabulaire immotivé», mais je ne comprends toujours
 pas la motivation. Pourriez-vous me l’expliquer un peu plus?
    Brièvement, la motivation est faite des relations qui relient les mots les uns aux autres, et aussi de la perception qu’on peut avoir (ou ne pas avoir) de ces relations. Quand on a affaire à une série de mots motivés, on parle de la transparence et de l’opacité de leur relations. La relation entre fièvre, fiévreux, fébrile et afébrile est relativement transparente, celle entre coeur, cordial, cardiaque, coronairien, cardiologie relativement opaque.

Question: Je ne comprends pas le concept de la «motivation sémantique». Donnez-moi des exemples de mots immotivés. Les termes immotivés ont-ils toujours une origine dérivationnelle étrangère? Par exemple, dans faire du jogging, le mot jogging est un emprunt à l’anglais et n’a pas de liens morphologiques avec d’autres mots du fonds français. Est-ce pour cela que jogging est immotivé?

Réponse: Les relations de motivation sont de trois ordres: morphologique, sémantique et étymologique…

Critère morphologique: Typiquement, plusieurs mots partagent la même base lexicale, soit crèv- (~ crev-) : crève, crever, crevaison, crevure, crevasse, crevard. C’est donc une série motivée et la plupart des francophones diraient que ces mots sont apparentés les uns aux autres. Sur le plan strictement morphologique, il s’agit de relations dérivationnelles à partir d’une seule et même base lexicale.

Critère sémantique: Dans d’autres cas, la base lexicale peut revêtir deux (ou plusieurs) formes différentes, p. ex. ag- dans agir, agissements, agiter, agitation et act-, dans acte, acteur, action, actrice, actionner, actantiel, etc. Dans la mesure où l’on saisit les relations de forme et de sens entre la série en ag- et celle en act-, on dira que la relation est transparente et qu’on a affaire à une série motivée dont la base lexicale prend deux formes différentes. Si, par contre, quelqu’un ne saisit pas la relation entre les deux séries, alors la relation sera opaque pour cette personne.
    Des exemples ou la relation est sémantique plutôt que morphologique: building ~ bâtiment ~ édifice ~ structure, ou bien jogging ~ footing ~ course à pied, ou encore doucement ~ pianissimo.
    Un exemple ou la relation entre les mots est plutôt sémantique que morphologique: mot ~ terme ~ vocable ~ verbe ~ lexème ~ dicton. Si vous saisissez la relation sémantique (= de sens) qui lie ces six termes, vous avez affaire à une série motivée. Si vous ne la saisissez pas, la série est immotivée pour vous. Évidemment, le degré de perception va varier selon l’individu, son intelligence, son niveau d’instruction, son appartenance sociale, etc.
    La série ci-dessus peut donner lieu à d’autres sous-séries clairement motivées sur le plan morphologique, p. ex. vocable, vocabulaire, vocal, vocalique, voyelle / dire, dicton, diction, dictionnaire / lexique, lexical, lexème, lexicologie, etc. 
    À ma connaissance, le mot mot n’a pas de formes dérivées. Pour cette raison, on est obligé de recourir à d’autres bases lexicales, d’origine française (di-), latine (dict-, verb-, voc-) ou grecque (lex-).

Critère étymologique:
    Parfois il faut invoquer l’étymologie pour déterminer si on a affaire à une ou deux séries motivées. Ainsi sel, salé, saler, salin, salade, salage, salaire, salaison, salarié, salure, salière, salin-e, salinité, salpêtre  (la base a deux formes différentes, sel- et sal-) constitue une seule série motivée alors que…
    sale, salir, salaud, salope, saloper, saloperie, salopette saleté, salissure et salle, salon, salonnard, salonnier constituent deux séries différentes, malgré l’identité phonétique de leur bases lexicales [sal-] et [sal-].
    On pouvait déjà soupçonner l’existence de trois séries par la dimension purement sémantique (salt ~ dirty ~ room). Cette intuition est confirmée, si besoin est, par la consultation d’un dictionnaire étymologique (= historique, qui traite de l’origine des mots). La première série renvoie au mot latin SAL, la seconde vient d’un mot vieux allemand signifiant «malpropre», la troisième repose sur un emprunt à la langue francique *SALA «pièce».

En résumé… 
   Pour qu’il y ait motivation et transparence, il faut que les termes soit apparentés par leur forme (= morphologie) et qu’ils soit proches par le sens (sémantique). Normalement, ils sont apparentés aussi par l’étymologie (= origine et évolution des mots). Le dernier facteur ne joue évidemment pas quand on a affaire à des mots provenant de langues différentes, p. ex. oeil vs. opthtalmologie, édifice vs. building vs. gratte-ciel, ou sel vs. sale. vs salle.

Question sur Leclerc: Je ne comprends pas le concept la métonymie.
Pour la métonymie et d’autres termes tirés de Jacques Leclerc, cherchez dans cette page en vous servant de la fonction EDIT/FIND IN PAGE.

Question sur Walter: Je ne comprends pas le sens du terme «signes diacritiques»
Les «signes diacritiques» sont les accents sur les lettres é, ô, ë, ç, etc.

Question: J’ai aussi de la difficulté  avec les concepts dans le chapitre «Les vocables de même prononciation: l’homophonie». Je ne comprends pas comment l’orthographe fournit des indices de  désambiguation? Is Sauvageot arguing that in «l’orthographe francaise » that the sound of words does not exist? Comment l’orthographe est inefficace pour contourner l’ambiguïté a l’oral?

Question: Quelle différence y a-t-il entre les termes homonymie, homophonie et homographie?
Homonymie est le terme «parapluie». Il couvre deux sous-catégories, soit:
l’homophonie: mots de même prononciation (pot ~ peau) et
l’homographie: mots de même graphie (le) président (n.) ~ (ils) président (v.)

Pour désigner les différents items, on parlera évidemment d’homonymes, d’homophones et d’homographes. Quelques mots sont homophones et homographes en même temps, p. ex., son «bran», son «noise» et son «déterminant possessif»

Question: Comment l’orthographe est-elle inefficace pour contourner l’ambiguïté à l’oral?
Parce que l’oreille ne voit rien! Elle ne peut pas décoder l’orthographe, qui n’existe que pour l’oeil. Langue écrite = oeil, visuel; langue parlée = oreille, auditif. Pour vous dire la vérité, la langue écrite est morte, mais la langue parlée est toujours bien vivante. Elle bouge, se transforme, évolue…

Question: Je ne comprends pas l’idée que les langues riches en homophones, donc riches en ambiguïtés réelles et potentielles, sont obligées de recourir à des procédés de désambiguation?

Voici quelques exemples de désambiguation grâce l’orthographe (purement visuel): eaux, os, Oh!/ vers, ver, vert, verre, vair. Pour reprendre le même exemple, il faut situer un homophone dans un contexte précis si l’on veut lever toute ambiguïté  — réelle ou potentielle  —  p. ex.,
vers l’aéroport Pearson 
– un ver solitaire 
– le livre vert 
– des vers de poésie 
– un verre de vin 
– un manteau de vair (type de fourrure à l’époque médiévale)

Question sur l’ordre des mots: je ne comprends pas le concept de la dislocation à gauche et à droite.
— Une phrase sans dislocation a généralement un sens «neutre», sans mise en relief.
— La dislocation à gauche correspond à une PROMOTION du contenu sémantique (mise en relief de l’élément qu’on veut souligner; on lui accorde une importance accrue.
— La dislocation à droite correspond à une DÉMOTION du contenu sémantique atténuation ou affaiblissement de l’élément dont on veut minimiser l’importance).
— Suite à la dislocation à droite d’un élément ou groupe syntaxique, l’élément ou le groupe syntaxique qui occupe la position en tête de phrase subit une légère mise en relief.
— Toute dislocation laisse sa trace sous forme d’un «pronom-relais»

Exemples:
1) Ma voiture, je L’ai garée derrière la maison.
PROMOTION ou Mise en relief de l’objet direct «Ma voiture», TRACE = pronom-relais L’ 
2) Je L’ai garée derrière la maison, ma voiture. 
DÉMOTION ou affaiblissement de l’objet direct «Ma voiture», TRACE = pronom-relais L’ 
3) J’ai garée ma voiture derrière la maison. Phrase «neutre», sans mise en relief.
 
Globalement, on peut dire que la syntaxe du français parlé est extrêmement souple, alors que celle du français écrit est plutôt rigide et soumise à des contraintes (sociales, culturelles, pédagogiques, historiques) plus ou moins rigoureuses.

Question: Au chapitre de la synonymie, qu’est-ce que la différenciation?
    Si l’on pense en degrés de convergence de sens relative, ou bien de divergence de sens relative, on comprendra que la nuance qui distingue tel terme de tel autre – si subtile soit-elle – est une question de différenciation.
   Ainsi, par exemple, on peut considérer comme synonymes les termes ventre et abdomen. Pourtant, ces mots se laissent différencier dès qu’on considère: a) leur fréquence d’occurrence, b) le ou les contextes linguistiques dans lesquels ces termes peuvent figurer (p. ex.,avoir mal au ventre, souffrir de douleurs à l’abdomen), c) le contexte socioculturel auquel renvoie chaque terme (familial, médical, scientifique, etc.).

Question: Qu’est-ce qu’un sème?
    C’est la plus petite unité de sens, indécomposable, p. ex., [+humain], [+femelle], ou [animé]. Ce qu’il y a de commun à rose, pensée, oeillet, marguerite, tulipe, etc., c’est le sème [+fleur].

Question: Je ne comprends pas la formule Q = E + C.
     Traduction: la quantité d’informations transmises ou à transmettre (= Q) est la somme de deux composantes, l’énoncé linguistique (= E) et les connaissances culturelles (= C). Il y a une sorte d’équilibre entre E et C. Plus l’énoncé sera long et explicite, moins on aura besoin de connaissances culturelles, p. ex., «Je vous tire mon chapeau tout en vous faisant la révérence, tant je vous respecte et admire, et je vous que vous le sachiez, et par mes paroles et par mes gestes». Si, par contre, le sens de ce geste est déjà connu de tous, il suffira de dire: «Chapeau!» ou encore des se contenter d’un simple geste sans paroles. L’énoncé est ainsi réduit au minimum, mais la quantité d’informations transmises est la même.

Question: Qu’est-ce que l’extension, la restriction et le déplacement (glissement) de sens?
    C’est un concept essentiellement historique qui tient compte du fait qu’un mot peut acquérir une multiplicité de sens avec le passage du temps (extension), ou en perdre (restriction). Quant au déplacement (glissement) de sens, cela se produit quand les locuteurs ne reconnaissent plus le lien entre le sens d’origine (en langue latine par exemple, ou même en ancien français) et le sens contemporain. De bons exemples sont fournis par Leclerc dans «La sémantique lexicale.»

Question: Où vont les mots qui sont perdus?
    Les mots peuvent sortir de l’usage courant, mais continuer à vivre longtemps à l’écrit ou dans les dictionnaires, dans les oeuvres littéraires, chez les lettrés, dans certaines régions et pas dans d’autres. Normalement, si le concept disparaît, le terme qui le désigne disparaîtra lui aussi à la longue. Donc, on peut conjecturer que les termes exprimant les unités de mesure impériale disparaîtront tôt ou tard (pouce, pied, verge, pinte, chopine, gallon, etc.), même si des traces persisteront longtemps dans les dictionnaires.

Question: Est-il possible d’avoir des homophones qui sont en même temps des paronymes?
    À l’écrit, oui. On peut envisager des confusions de type goûte ~ goutte ou encore, en anglais, visse ~ vice. Mais à l’oral, le problème ne se pose même pas: là il s’agit plutôt d’homophones. Revoir les exemples du TP (Leçon 10:V). La plupart des paronymes sont en effet des «presqu’homonymes» comme injecter ~ éjecter, infecter ~ infester, complimentaire ~ complémentaire, incrément ~ excrément. Ont tendance à confondre ces «presqu’homonymes»: les gens peu lettrés et les analphabètes, les personnes fatiguées ou inattentifs, les gens ivres ou atteints de la maladie d’Alzheimer.

Question: Qu’est-ce qu’une césure?
    C’est un énoncé subordonné, présentant une information supplémentaire, marqué à l’écrit par la présence de virgules ou de traits horizontaux («Cette femme, d’une intelligence remarquable, vient d’être nommée PDG de la General Motors»; «Cette femme — d’une intelligence remarquable — vient d’être nommée PDG de Microsoft». À l’oral, par contre, la césure est indiquée par des pauses et par des effets de modulation de la voix.

Question: Si l’articulation est absente du discours, s’il n’y a pas de connecteurs, la signification sera-t-elle perdue?
    Je ne crois pas qu’une telle situation puisse se produire. En langue parlée, on compense l’absence d’articulation explicite et par la simple juxtaposition de phrases et par des effets de modulation de la voix. Exemple: Corbett n’est pas venu mercredi dernier. Il était malade. Ici, il n’y a pas de connecteurs, mais on comprend sans difficulté qu’il s’agit d’une relation de cause et effet: le second énoncé explique le sens du premier.

Question: Veuillez expliquer la différence entre les antonymes contradictoires et les antonymes opposés.
    Les antonymes qui se contredisent sont typiquement ceux qui comporte un morphème de négation (lié ou libre), et qui participent à la polarité positive ~ négative. Ainsi, p. ex., typique ~ atypique, intelligent ~ inintelligent, organisé ~désorganisé, bien portant ~mal portant, fumeurs ~ non-fumeurs. De tels antonymes se retrouvent dans des domaines quelque peu complexes ou techniques.
    Les antonymes qui s’opposent  sans nécessairement se contredire s’échappent à la dimension positive ~négative. Dans ce cas, on parle d’une simple opposition (= antinomie). Les antonymes opposés reflètent souvent une gradation: chaud peut s’opposé à froid ou frigide ou glacial, ou encore à tiède, brûlant, torride, infernal, etc. Dans un sens, on pourrait dire que l’antonymie rejoint la synonymie ici. Cela est possible parce que les synonymes (comme les antonymes) s’opposent entre eux, sans pour autant se contredire.

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